J’ai exposé à la galerie Riverin-Arlogos au Québec de 1991 à 2015.
L’expérience de la lumière qui traverse le verre de couleur de la couleur dans l’espace de l’architecture, fut un éblouissement qui a modifié mon travail de peintre.
Nous avons ainsi participé à plusieurs expositions collectives sur le vitrail, à Chartres et Paris.
Ma démarche est un jeu mental
Ma démarche, entre peinture et architecture, est un jeu mental avec les couleurs, par leur juxtaposition et leurs superpositions, dans leur rapport en deux dimensions de la toile ou dans les trois dimensions de l’espace de l’architecture.
J’ai commencé ce travail en 1968 avec des essais de stylisme, foulards et robes en soie, où les couleurs de la soie enveloppent le corps en mouvement.
La couleur
En 2020, pendant le confinement, après une série sur les fractales (peintures et vitraux de 2009 à 2015) j’ai commencé une autre série, « Rouge, jaune, bleu, et les autres », une exploration des couleurs, dans leurs relations de proximité sur la toile ou dans l’espace, toujours en observant les phénomènes visuels comme la persistance rétinienne.
Les petites toiles récentes sont comme des projets, ou des croquis, des mondes où la géométrie et les couleurs se superposent et recouvrent des toiles de séries plus anciennes. Où quelques traits, à la manière d’un croquis ou d’un tracé, transforment l’espace de la toile.
Didier Sancey, septembre 2024