Présentation

BIOGRAPHIE ET DÉMARCHE

 
DIDIER SANCEY, ARTISTE PLASTICIEN PLURIDISCIPLINAIRE, PEINTRE, ARCHITECTE.
 
Biographie et démarche. 

Les deux sont intimement liées : j’ai exercé plusieurs métiers, je suis peintre depuis le début et j’ai été architecte en libéral jusqu’en 1992 avec Alice Sancey. 
J’ai exposé au Québec de 1991 à 2015, dans la galerie Riverin-Arlogos. 
J’ai été enseignant à l’énsaPB (école nationale supérieure d’architecture de Paris Belleville) de 1975 à 2014, dans plusieurs disciplines : dessin, perspective, architecture, vidéo. J’ai inventé et dirigé le « laboratoire de l’image et de la couleur ».
La connaissance des théories de la couleur, et celle du projet, m’ont ensuite amené à faire des projets artistiques pour l’architecture. J’ai été lauréat de plusieurs concours, pour des vitraux, dans des édifices laïcs et religieux, modernes et “monuments historiques” et pour des peintures monumentales.
Cette expérience de la couleur dans l’espace de l’architecture, par la lumière qui traverse le verre de couleur, fut un éblouissement, et a modifié mon travail de peintre.
J’ai ainsi participé à plusieurs expositions collectives sur le vitrail, à Chartres et Paris.

Ma démarche est un jeu mental 

Ma démarche est un jeu mental : une recherche sur les couleurs, par leur juxtaposition et leurs superpositions, leur rapport dans les deux dimensions de la toile ou dans les trois dimensions de l’espace. 
J’ai commencé ce travail en 1968 avec des essais de stylisme, foulards et robes en soie, où les couleurs enveloppent le corps en mouvement.
Ensuite, j’ai découvert la complexité de l’espace de l’architecture pendant mes études. 
Il m’aura fallu du temps pour le comprendre, mais je sais maintenant que je suis peintre, et, architecte. Les deux, ensemble.
L’écriture est un outil d’analyse projectuelle et personnelle. L’écriture et la vidéo, des arrêts sur image, ont été des moyens d’explorer la réalité, l’inconscient et les rêves. Bifurcations inattendues. 
L’un de ces rêves est à l’origine de la série des grandes toiles sur les espaces urbains et les grands portraits de passantes croisées dans les villes à Montréal, New-York, Paris, Tokyo, Lille et Chartres. Des grandes et des petites toiles.

Retour à la couleur

En 2020, pendant le confinement, après une série sur les fractales (peintures et vitraux de 2009 à 2015) j’ai commencé une autre série, « Rouge, jaune, bleu, et les autres », une exploration des couleurs, dans leurs relations de proximité sur la toile ou dans l’espace, toujours en observant les phénomènes visuels comme la persistance rétinienne.
C’est la simultanéité des expériences de l’architecture, de la couleur, de l’inconscient qui m’ont amené à penser la peinture comme un projet (ou une écriture sans filtre). C’est toujours une exploration.
Les petites toiles récentes sont comme des projets, ou des croquis, des mondes où la géométrie et les couleurs se superposent et recouvrent des toiles de séries plus anciennes ; quelques traits, à la manière d’un croquis ou d’un tracé, transforment l’espace de la toile.
Les grandes toiles récentes … je suis en train de les peindre.

Didier Sancey, Février 2023.